Architecture Suisse

Module locatif Soreba "Diamantines"

Typologie(s)
AI5, AI7
Emplacement
Vaud
Bureau d'architecture
Groupe d'études et de construction, SOREBA S. A.
Bureau d'ingénieurs
C. Luini
Conception
1973 — 1973
Réalisation
1974 — 1974

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Programme Construire 50 appartements destinés à la vente par appartements et 50 appartements destinés à la location. But Vendre le m2 de surface habitable moins de Fr. 1400.— tout en offrant un confort maximal avec d’excellentes isolations phonique et thermique. Réalisation Coût de construction Fr. 220.— le m3 SIA. Prix de vente du m2 moins de Fr. 1300.— pour un appartement

Etude et réalisation en groupe coordonné L’intégration de l’architecte régional, du prospecteur, du promoteur, du locataire et, dans bien des cas, de l’artisan au « Groupe d'études et de construction » a permis à chaque spécialiste d’intervenir avec un maximum de connaissances

dans son domaine, mais chaque fois que son intervention dérangeait un autre spécialiste, une solution moyenne était déterminée par tout le groupe d’étude et les spécia­ listes conseils de SOREBA. Les locatifs « Diamantines » ne sont donc pas parfaits, mais chaque disci­ pline intervenant dans la construction d’un immeuble a obtenu un résultat supérieur à la moyenne, voire optimal par rapport aux données du problème à résoudre. Exemple : l’architecte voulait des surfaces de locaux autres que rectan­ gulaires, des appartements avec des volumes définis par des hauteurs de plafonds variables et une esthétique de façades ou plutôt de volume construit « dingue ». SOREBA propose une technique de construction mise au point sur proto­ type permettant de créer des locaux à surface hexagonale. Les propriétaires des « villas prototypes » à locaux hexagonaux sont enchantés par cette solution et ont trouvé que l’absence d’angles droits permettait de meubler (avec meubles traditionnels) en se réservant des espaces de circulation plus aérés.

Objection du promoteur, du locataire et du prospecteur, lesquels pensent que c’est un handicap certain dans leur spécialisation. Le souci de l’urbaniste pour l’inté­ gration d’un bâtiment non rigide dans l’environnement et celui du loca­ taire afin d’éviter une vue directe d’un voisin chez l’autre tout en obtenant, grâce à l’ingénieur civil, une surface plus grande sans éloigner les porteurs l’un de l’autre, ont per­ mis d'aboutir à un immeuble en pointes de diamant avec deux angles droits et trois angles à 120° par local. On pourrait multiplier les exemples démontrant l’apport d’une solution optimale par chaque spécialiste à un problème donné, mais pour que ce résultat soit probant, il faut sup­ primer le droit de veto, y compris et surtout au promoteur. Seules les exigences argumentées et acceptées par chacun ont droit d’exécution. La réussite dépend du dynamisme et de la crédibilité de chacun. L’indifférent et l’intransigeant sont les éléments qui peuvent perturber le résultat définitif du mandat.

Murs porteurs en béton non armé afin d’éviter le phénomène de « cage de Faraday » provoqué par une armature en treillis sur le pourtour d’un local habitable qui, selon certains sociologues, est néfaste aux psychisme de l’habitant. Dalle en béton armé 18 cm. Chapes avec sous-couche souple (isolation phonique). Façades rideaux (isolation thermique k = 0,4 à 0,45 Kcal/m2h °C). Finitions avec moquettes velours dans toutes les pièces et revêtement tapis sur l’extérieur des portes palières afin d’assourdir les résonances phoniques habituelles dans les cages d’escalier. Bibliographie AS 20 / Janvier 1976

La maquette présentée est un exemple d’évolution de l’immeuble locatif pouvant être construit au même prix que le précédent, mais dont chaque façade présente des reliefs qui enlèvent la rigidité habituelle du locatif traditionnel.