Situé au cœur du quartier fazyste, l'immeuble s'intégre, par sa volumétrie, aux gabarits des bâtiments voisins, tout en proposant une résolution contemporaine des plans de logements et du traitement des façades. Le caractère de l'édifice résulte de la combinai son entre des identités de genre différent: l’ordinaire et l'économique dus au program me et l'expressif issu de la situation urbaine. Des cellules standard et des espaces communs La régularité des espaces des chambres, conçues comme des cellules standard de 15 m2 chacune, se superpose à l'irrégularité des géométries biaises ou curvilignes derrière lesquelles se placent les espaces communs (séjours et cuisines). La prise en compte des nuisances occasionnées par les rues passantes - le boulevard de la Tour et la rue Micheli-du-Crest - conduit à orienter les chambres vers les espaces calmes - le parc de l'Ecole de chimie et le jardin suréle vé contigu à celui de l'immeuble voisin - et à placer les pièces communes du côté des nuisances. 2 + 2 façades Ainsi, le volume en «L» se décompose en une suite de quatre façades semblables deux à deux. Celles des chambres sont construites en structure métallique et les vitrages en aluminium occupent la totalité de la face de la chambre, affichant la cellule complète vers l'extérieur et apportant toute la lumière nécessaire à des lieux également consacrés au travail. Les façades des séjours, en porte-à-faux, sont en béton armé revêtu de mosaïques de pâte de verre. Ces façades, de type «lourd», forment écran contre le bruit, et la fenêtre en longueur exprime la continuité des relations intérieures. Du dehors, le masque courbe en plan continu, à dominante horizontale, est une réponse plastique à la dynamique des véhicules du boulevard.