Avec ce numéro se termine notre panorama du paysage public suisse initié en 2017. Nous avons sélectionné et publié 38 réalisations sur 5 numéros et présenté 26 cantons. Des pensées d’architectes cantonaux, d’architectes, d’historiens et d’artistes complètent ce projet sur l'architecture publique suisse qui fera l'objet d'un coffret spécial.
Ce dernier numéro focalise son attention sur le centre et le nord de notre pays et vous offre une belle vision du canton et de la ville de Lucerne, et rend hommage à son enseignement technique et graphique de grande valeur. Mais le parcours s’étend aussi vers Zoug, Schwytz, Uri et les villes d’Altdorf, et de Stans à Nidwald, sans oublier Schaffhouse et le canton de Thurgovie.
Merci à toutes les institutions publiques pour leur participation, aux architectes cantonaux, architectes et ingénieurs, architectes paysagistes, artistes et designers. Une « équipe » qui façonne et crée notre espace public. Malgré les controverses, les débats, les positions divergentes, les critiques inhérentes à la création architecturale publique, AS vous aura offert un instantané de notre panorama à une période donnée, de manière brute et simple. C’est notre mission depuis 1972. Nous documentons. À vous, chères lectrices et chers lecteurs, de proposer pour les décennies à venir une vision encore plus qualitative, esthétique et humaine de notre architecture publique.
Un merci particulier à Thomas Lussi pour son texte et son architecture. Merci aussi à Samuel Jordi qui a dessiné avec humour quelques projets de ce numéro. Merci au Prof. Christoph Allensbach pour son texte sur l’Église de Meggen. Un merci tout particulier à l’architecte Bernard Verdon avec qui ce projet éditorial a vu le jour.
P.S. Une piste de réflexion : durant tout notre projet entre 2017 et 2021, aucun des postes d'architecte cantonal n'était occupé par une femme.
N.B. Le projet de Daniele Marquez en p. 17 est un projet de partenariat « spatial » entre le public et le privé. Ce projet est donc une exception dans cette série. Le projet du Weidli en p. 19 est lui un partenariat entre une fondation privée et le canton.