Architecture Suisse

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L'homme et les villes, Michel Ragon

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diese beiden Publikationen, denn er hat ja auch eine Reihe weiterer Werke herausgegeben (Monographien von Architekten und Essays), an verschiedenen internationalen Preisgerichten für die Internationale Architekten-Union teilgenommen, einen internationalen Städtebau-Kongress in Florenz organisiert und unternimmt regelmässig, auf Einladung der Regierungen, Studienreisen ins Ausland. Die letzte Einladung liegt noch ganz nahe: Sie ging von der UdSSR aus. Genug, um die mächtige und exklusive Leidenschaft von Herrn Architektur noch zu schüren ! Françoise Jaunin phénomènes idéologiques que reflètent symboliquement les cités dans la forme de leurs architectures comme dans le dessin de leurs plans. Toutes les villes, depuis les premières nées il y a cinq mille ans en Mésopotamie, et dont il ne reste que des ruines, jusqu'à nos villes neuves nées de l'industrie et du commerce, ont suscité tour à tour l'espoir, le dégoût et la haine. Peut-être cela provient-il seulement de ce quelles restent toujours un mirage. La ville pétrifie des rêves, incarne des idées, concrétise des fantasmes collectifs. Son instabilité est aussi le gage de sa vitalité. Sans cesse la ville bouge, se tranforme, se métamorphose. Rien ne ressemble plus à un être vivant que ce corps de pierre. L'Homme et les villes est un ouvrage complexe où l'histoire militaire, l'ethnographie, l'économie, l'esthétique, l'hygiène, le confort, les loisirs, le prestige, le commerce, l'industrie, la politique interviennent sans cesse au cours des pages, se croisent, se superposent, s’influencent. La richesse de sa documentation ne l'empêche pas de se lire comme un roman.

Confronter l'homme et les villes, c'est s'apercevoir que l'homme n'a cessé d'être fasciné par les villes, utopiques lieux de toutes les libertés, mais qu'en même temps ces cités sont l'émanation d'un pouvoir qui devient vite tyrannie. Produit de l'Histoire et lieux où se fait l'Histoire, les villes sont à la fois le territoire de l'aliénation et de la permissivité. De Sumer aux rêves des futurologues, chaque chapitre de ce livre représente une étape dans l'analyse des grands

Georgui Mikhailovitch Orlov C'est en 1968 que nous avons eu le privilège de faire la connaissance de l'architecte G. Orlov, lors du 20e anniversaire de l'U/A qui eut lieu à Lausanne. A cette occasion, nous pûmes lui faire visiter de nombreuses réalisations de l'architecture en Suisse romande et avoir de très intéressantes conversations sur l'avenir de l'architecture dans le monde. C'est alors qu 'il nous offrit l'Insigne de membre de l'Union des architectes soviétiques et qu'il nous fit part de la première invitation à visiter l'URSS; voyage qui se fit en 19 70 et qui nous permit de nouer de magnifiques contacts avec des architectes de Moscou, Kiev et Léningrad. C'est le 18 avril dernier, jour de son ensevelissement que nous arrivâmes pour la deuxième fois à Moscou, invités par l'Union des architectes soviétiques, pour un nouveau voyage d'études qui nous permit entre autres, de visiter l'Ouzbékistan et particulièrement Tachkent et Samarcande. De nouveaux contacts fructueux furent à nouveau établis et une collaboration rédactionnelle importante consolidée avec notre publication annuelle internationale AC Architecture Contemporaine. Nous garderons un souvenir particulier du professeur Orlov dont la perte a été vivement ressentie dans les milieux de l'architecture du monde entier. . „

Michel Ragon, docteur es-lettres et sciences humaines, est professeur à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs. Critique et historien de l'art et de l'architecture modernes (son Histoire de l'architecture et de l'urbanisme moderne, en 3 vol., aux Editions Casterman, fait autorité) il est aussi romancier auteuf en 1984 du best-seller Les Mouchoirs rouges de Cholet. FF 220.-.

Le professeur G. Orlov, architecte du peuple de l'URSS, membre titulaire de l’Académie des beaux arts de l'URSS, lauréat des Prix d'Etat de l’URSS et de la RSFSR, est mort à Moscou le 16 avril dernier dans sa 85e année après une grave maladie. G. Orlov est né le 26 mars 1901 à Koursk. En 1926, il a terminé, à Moscou, l'Ecole supérieure d'architecture. De 1927 à 1932, il participait à l'étude de projets et à la construction de la station hydroélectrique du Dniepr. Par la suite, toute sa vie professionnelle était intimement liée au devenir et au développement de l'architecture industrielle soviétique - il faisait des projets et participait à la construction de beaucoup de villes du pays. De 1944 à 1951, G. Orlov dirigeait la restauration de la station hydroélectrique du Dniepr détruite pendant la Grande Guerre nationale. De 1951 à 1961, sous sa conduite et selon ses projets, on a construit les stations hydroélectriques de Kakhovka, de Krémentchoug, de Kaounas, de Bratsk et beaucoup d'autres. Simultanément, avec le travail pratique, il enseignait à l'Institut d'architecture de Moscou. De 1961 à 1963, il était vice-président de l’Académie de construction et d'architecture de l'URSS. G. Orlov était l'un des fondateurs de l'Union des architectes de l'URSS. En 1963, il était élu au poste de Premier Secrétaire de la Direction de l'Union des architectes de l'URSS. Au cours de 18 ans, il était à la tête de l'Union professionnelle des architectes soviétiques. G. Orlov était vice-président (1967-1972) et président de l'UlA (1972-1975). Son énergie, l'attachement à sa profession et son charme personnel ont contribué à la consolidation des rangs de l'U IA et à l'accroissement de son prestige international. G. Orlov était membre titulaire de l'Académie des Beaux arts de l'URSS. Décoré de deux Ordres Lénine, de l'Ordre de la Révolution socialiste et d'autres décorations. Député du Soviet Suprême de l'URSS. G. Orlov était membre correspondant de l'Académie d'architecture de France, membre d'honneur de l'Union des architectes du Brésil, du Conseil Supérieur des Collèges des architectes d'Espagne et de l'Institut américain des architectes (AlA). Membre d'honneur des Unions des architectes du Canada (RICA), de Bulgarie, de la Hongrie, de la R DA, du Mexique et de la Tchécoslovaquie. L'image de G. Orlov, homme d'une grande culture, de hautes qualités morales, d'un grand talent de dirigeant, sera gravé pour toujours dans la mémoire de tous ceux qui le connaissaient. Sa vie est un exemple probant du service au peuple.