Immeuble commercial etlocatif

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Typologie(s)

AIV3

Emplacement

1003 Lausanne, VD

Bureau d'architecture

Roland Michaud

Bureau d'ingénieurs

Monod Ing. SA

Conception

1982 — 1983

Réalisation

1984 — 1984

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Magasins, bureaux et logements Geschäfte, Büros und Wohnungen Description / Beschreibung Implanté dans l'ordre contigu du centre historique et commercial, le projet de démolition et de reconstruction d'un bâtiment vétuste suscitait la problématique du dialogue entre l'ancien et le contemporain. Les instances politiques ont tenté de faire échouer cette confrontation en exigeant que la façade donnant sur la rue commerçante soit conservée - contre l'avis des services d'architecture et des monuments historiques - en voulant donner raison aux groupements dits de protection de l'environnement et de conservation du patrimoine qui affirmaient que «le caractère des façades doit rester celui des bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles» et que «la façade devrait reproduire scrupuleusement l'ancienne, à défaut avoir l'humilité de s'intégrer dans la rue»... De ce fait, un panneau de la façade ancienne de sept sur neuf mètres seulement a dû être maintenu. Le dialogue souhaité a été créé entre les éléments considérés comme négligeables (la vitrine de la rue commerçante, la façade arrière), les restes de la façade sur rue et la ville ancienne. La vitrine du rez-de-chaussée s'exprime comme une volonté d'éliminer toute ambiguité avec la vieille façade; le vitrage vers le sous-sol affirme la position du bâtiment dans le profil du site et la différence de niveaux entre les deux rues. 74.31
La façade arrière évoque la fonction - ce que n'exprime pas le décorde la façade sur ruee rappelle l'architecture des grands magasins du début du siècle, époque où le centre de la ville a commencé à changer dans son expression comme affirmation de l'évolution des structures. Par ailleurs, elle se réfère à la construction précédente en s'inspirant de certains de ses éléments tels que la voûte, la verrière et la loggia. Cette architecture de secteurs, considérés par les censeurs comme résiduels et abandonnés par les groupuscules de la répression, s'affirme finalement comme une intervention précise de la permanence et du renouvellement de la création en milieu urbain....